Votre ostéopathe à Paris Gare de Lyon et Paris République vous traite aujourd'hui de la grossesse et notamment de l'accouchement sans péridurale.
De nombreuses mères se posent la question. Faut-il accoucher sans péridurale ? Faut-il accoucher avec péridurale ?
Votre ostéopathe vous éclaire. Il est nécessaire de préciser avant tout qu’une mère accouchant avec ou sans péridurale reste une mère donnant naissance à son enfant, tout comme une mère donnant la vie par césarienne. Chaque choix ou recours reste du ressort de la mère ou du corps soignant et n'en diminue pas la qualité de parent.
Votre ostéopathe vous donne aujourd'hui des voies de compréhension pour l'accouchement sans péridurale. L'accouchement final restera du choix de la mère (ou du corps médical en cas de problématiques).
Tout d’abord, l’accouchement est un acte physiologique. Le travail va permettre à l'utérus de se contracter pour dilater le col et faire sortir et descendre bébé.
L'enfant commence à descendre quand le col est dilaté à 10cm. La descente dans le bassin peut prendre plusieurs minutes/heures. Pour un premier accouchement, il faut environ compter 1h de travail par cm, soit environ 10h de contractions continues + plusieurs minutes/heures pour la descente et expulsion. La délivrance du placenta suit la sortie du petit environ 15/30 minutes après.
L'ostéopathie ne va pas nécessairement déclencher un accouchement qui est un afflux hormonal physiologique mais peut vous accompagner tout au long de votre grossesse et vous aider dans les derniers jours pour faciliter le début du travail.
Comme cité précédemment, votre ostéopathe vous énonce les différents bénéfices d'un accouchement sans péridurale. Si la mère recourt à une péridurale ou à un accouchement par césarienne (par choix ou par nécessité médicale), il est important de citer que sa qualité de parent n'en est pas moins dévalorisée. Le but de cet article est principalement d'énoncer les bénéfices d'un accouchement physiologique.
La péridurale, malgré toutes les bonnes pratiques englobant cet acte, reste un anesthésiant et donc un médicament.
L'accouchement étant physiologique, un ajout de médicament entrave nécessairement cet acte et peut perturber l'harmonie de celui-ci, tant du côté de la maman que du bébé.
- les inconvénients reposent sur une perte de contrôle du périnée et de l'état général. Plusieurs mamans peuvent s'endormir sous péridurale ce qui ne facilite pas l'adaptation du bassin et des postures corporelles aux contractions utérines ainsi qu'à la descente du petit. De même, l'absence de sensation du périnée n'aide pas la maman à adopter des postures adéquates à aider bébé à descendre.
- L'après-accouchement : certaines femmes sont encore imprégnées d'anesthésiant après leur accouchement. Un accouchement sans péridurale ne paralyse pas la mère qui peut beaucoup plus facilement être mobile pendant et après son accouchement physiologique.
- l'épisiotomie : de manière épidémiologique, l'épisiotomie reste moins fréquente chez les mamans accouchant sans péridurale, tout comme l'utilisation d'instruments. La sensation du périnée étant plus ferme et adaptée, il est souvent moins sollicité et ainsi moins exposé à avoir une épisiotomie.
- la naissance des parents : le travail de contractions utérines est une phase douloureuse et longue. Malgré tout, elle permet à la mère (mais également au père) de comprendre et d'intégrer qu'elle est en train de devenir parent. Cette phase est essentielle pour créer des comportements maternels adéquats. Imaginez-vous au neuvième mois de grossesse et fermez les yeux. En les ouvrant, votre enfant apparait dans vos bras d'un coup. Vous ne serez pas du tout prête car la phase d'accouchement n'aura pas existé et votre naissance de parent n'aura pas eue lieu. L'intégration de la douleur et des sensations de l'accouchement permet à la mère d'intégrer de manière psychologique et physiologique qu'un changement majeur a lieu et permet également de beaucoup mieux gérer les douleurs (en les intégrant de manière positives et utiles).
- le contrôle du corps : en sentant son corps et son périnée, la maman reste libre de ses mouvements qui permettront à celle ci d'adapter ses postures et mouvements pour faciliter la descente de bébé.
- le bébé ne se retrouve pas imprégné d'anesthésiant durant le travail. On oublie cela mais le bébé reste toujours alimenté par le cordon jusqu'à l'expulsion. Ainsi, une imprégnation en anesthésiant peut également ralentir bébé qui sera moins acteur de sa propre sortie.
Votre ostéopathe vous éclaire sur le fait qu'il y ai plusieurs préparations, propres à chaque mère et à chaque couple. Cependant, il est certain qu'un accouchement sans péridurale abouti plus facilement chez des mères qui se sont renseignées et documentées au préalable.
- Lire plusieurs livres sur ce sujet. De nombreuses sages-femmes et gynécologues écrivent sur ce sujet avec des livres accessibles et simples à trouver en librairies au rayon grossesse.
- Visionnez des vidéos. De nombreuses émissions et femmes témoignent de leurs expériences sur internet, n'hésitez pas à en visionner quelques unes pour vous imprégnez d'expériences passées.
- Favoriser la sophrologie et/ou l'hypnothérapie en amont et en préparation de l'accouchement. La douleur étant perçue au niveau mental, ces exercices vous permettront de mentaliser la douleur et de l'intégrer de manière bénéfique. Des exercices vous seront proposés que vous pourrez mettre en application le jour J.
- Favoriser les prises en charges annexes comme l'acupuncture si votre maternité vous le propose.
- Favoriser les prises en charges ostéopathiques durant toute votre grossesse. Cela vous aidera à relâcher les tensions et à préparer au mieux votre bassin et diaphragme.
- Choisir sa maternité : bien entendu, cela dépend de votre région et des possibilités qui s'offrent à vous, tout comme de votre grossesse. De manière générale, les grosses maternité de niveau 3 sont principalement axées pour des grossesse à risques, gémellaires, risques de prématurité etc. Les accouchements sans péridurale ne sont nécessairement mis en avant bien que certaines maternités mettent en place des unités spéciales physiologiques (comme la maternité de Necker à Paris). Si votre grossesse reste physiologique et que vous n'avez pas d'antécédents médicaux particuliers, préférez les maternités physiologiques (ou les services physiologiques) qui seront plus à l'écoute de votre projet et qui proposeront des accompagnements plus adaptés à votre demande.
- Préciser la demande sur le projet de naissance et lors de votre entretien pré-natal. De même, le projet de naissance ne se déroule pas nécessairement comme prévu mais il est nécessaire que vous puissiez exprimer toutes vos demandes et besoins sur celui-ci, tout comme celui de la non-péridurale.
Votre ostéopathe vous suggère également de toujours poser les questions qui vous font douter à votre personnel soignant.
Des consultations ostéopathiques sont conseillées durant la grossesse ainsi qu'après l'accouchement. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre ostéopathe.